31/12/2007 Dans l'Europe d'aujourd'hui, six des sept principaux facteurs de risque de mort prématurée (pression sanguine, cholestérol, indice de masse corporelle, consommation insuffisante de fruits et légumes, manque d'activité physique, consommation excessive d'alcool) concernent la façon dont nous mangeons, buvons et nous dépensons (le seul qui figure en dehors étant le tabac). Un régime équilibré, associé à une activité physique régulière, dans une vie où le tabac n'a pas sa place, constituent les facteurs importants de promotion et de conservation d'une bonne santé. En plus, ce sont les personnes qui ont les revenus les plus faibles et le plus bas niveau d'éducation qui sont les plus touchées. La surcharge pondérale et l'obésité progressent à un rythme alarmant en Europe. L'obésité constitue l'un des problèmes de santé publique les plus graves que connaît l'Europe parce qu'elle augmente de manière significative le risque de contracter de nombreuses maladies chroniques telles que les maladies cardio-vasculaires, le diabète de type 2 et certains cancers. Actuellement, ces affections sont prépondérantes dans le tableau des maladies et la cause principale de mortalité en Europe et |
dans le monde. La progression de l'obésité chez les enfants est particulièrement inquiétante. C'est souvent durant les premières années de la vie que sont adoptés les modes de vie, y compris les régimes, habitudes alimentaires et niveaux d'activité ou d'inactivité physique. L'obésité de l'enfant conduit souvent à une obésité à l’âge adulte, de sorte que le meilleur moment pour s'attaquer au problème est le début de la vie. Aujourd'hui, il n'est pas facile de maintenir un poids normal. Les environnements dans lesquels la population évolue sont très favorables à l'obésité. On trouve des denrées alimentaires hautement énergétiques en abondance mais elles sont souvent pauvres en valeur nutritive, alors que les besoins et les opportunités de faire de l’exercice, aussi bien au travail que durant les loisirs, diminuent.D'année en année nous mangeons de plus en plus alors qu'en fait nous dépensons de moins en moins d'énergie et adoptons progressivement des modes de vie sédentaires.
La Commission européenne est consciente de la gravité du problème. L'alimentation, l'activité physique et l'obésité sont au premier rang des priorités des politiques de l'Union en matière de santé publique et figurent dans le programme d'action en matière de santé publique (2003-2008). Source : La Commission européenne |